mercredi 16 mars 2011

Laissez-vous séduire par le katsura


© Claire Bélisle


Laissez-vous séduire par le katsura
Par Claire Bélisle

Les jardiniers qui prennent le pari de cultiver le katsura (Cerciciphyllum japonicum) tombent sous le charme discret mais indéniable de ce petit arbre.

Avec l’arrivée du printemps et avant l’émergence des feuilles, de petites fleurs rouges apparaissent aux aisselles des feuilles. Comme l’espèce est dioïque, certains plants portent des fleurs pistillées et d’autres des fleurs staminées. Ni l’une ni l’autre ne sont vraiment spectaculaires. Cependant, les fleurs femelles se transforment en une capsule sèche contenant une graine ailée, mince comme du papier, qui persiste sur l’arbre durant tout l’hiver.

L’éblouissant arbre à franges


© Claire Bélisle


L’éblouissant arbre à franges
Par Claire Bélisle

Observé le plus souvent dans la partie sud-est des États-Unis, l’arbre à franges (Chionanthus virginicus) étend son territoire jusqu’au nord de l’état de New-York et dans l’ouest de l’Oklahoma.

Ses habitats varient de la clairière d’une forêt de chênes aux escarpements de rochers calcaires, en passant par les pentes et les vallées, le long des cours d’eau et en bordure des marais. Sa préférence va aux sols très acides à légèrement acides et, même s’il privilégie un milieu humide, il semble tolérer temporairement des terrains plutôt secs.

Le charme discret du chicot du Canada


© Claire Bélisle


Le charme discret du chicot du Canada
Par Claire Bélisle

Êtes-vous de ceux qui apprécient le charme discret du chicot du Canada malgré son aspect dénué en hiver et sa croissance lente?-*

Cet arbre indigène (Gymnocladus dioica) originaire des fôrets de feuillus du sud de l’Ontario et du centre est des États-Unis, a beaucoup à offrir. Ses fleurs dioïques ou polygames jaune vert sont produites en juin, après l’émergence des feuilles. En août, elles sont remplacées par de longues gousses brun pourpré de 12,5 cm qui restent accrochées au branches jusqu’en février.

L’éternel lupin indigo!


© Claire Bélisle


L’éternel lupin indigo!
Par Claire Bélisle

Dans son habitat naturel, le lupin indigo (Baptisia australis) colonise les boisés clairsemés, les taillis ensoleillés et le bord des cours d’eau.

Lorsque mouillés, les sols riches de ces sites adoptent la texture molle et épaisse de la mélasse, mais sèchent très rapidement avec les chaleurs estivales. Cette grande tolérance à la sécheresse, le lupin indigo la doit à sa racine pivotante qui s’enfonce profondément dans la terre. Cette même racine rend cependant la transplantation plus difficile, aussi faut-il bien choisir l’endroit où le planter.

L’heptacodium de Chine, un joyau à l'automne


© Claire Bélisle


L’heptacodium de Chine, un joyau à l'automne
Par Claire Bélisle

L’histoire de l’heptacodium (Heptacodium miconioides) est peu commune. Cet arbuste a été ramené de Chine en 1907, puis décrit en 1916 par Alfred Redher du Arnold Arboretum de Boston, avant de disparaître peu de temps après.

Il a refait surface en 1980 lors de l’expédition botanique sino-américaine organisée à la suite de la réouverture des frontières de la Chine. Maintenant sortie de l’anonymat, ce gros arbuste échevelé ne peut être oublié de ceux qui l’ont admiré en automne. C’est à cette période de l’année que ses petites fleurs simples rappelant le jasmin font leur apparition.

Le buis du Nord, un beau couvre-sol résistant


© Claire Bélisle


Le buis du Nord, un beau couvre-sol résistant
Par Claire Bélisle

Le buis du Nord ou Paxistima canbyi est une des plantes à feuillage persistant les plus faciles à cultiver.

Dans les montagnes formant la chaîne des Appalaches où il prolifère, le buis du Nord tapisse le sol des forêts mixtes à l’ombre des grands arbres. Il s’établit aussi sur des escarpements rocheux et des ravins humides, mais bien drainés. Cultivé au soleil, il lui faut un couvert de neige pour ne pas souffrir de la dessiccation hivernale. Dans tous les cas, il affectionne un sol frais et humide, mais pas détrempé, et qui n’est surtout jamais inondé.

L’érable de Corée, joli et rustique


© Claire Bélisle


L’érable de Corée, joli et rustique
Par Claire Bélisle

C’est dans le sol rocheux et bien drainé des forêts mixtes de la Corée et du nord-est de la Chine que vit l’érable de Corée.

L’érable de Corée (Acer pseudosieboldianum) arbore des feuilles arrondies découpées en 9 à 11 lobes profonds qui possèdent une texture très similaire à celles des érables japonais (Acer nipponicum). Cependant, sa rusticité est nettement meilleure au Québec. Rustique en zone 4, il pourrait probablement survivre aux hivers en zone 3, dans un site qui lui convient. 

Un secret bien gardé: le magnolia de Siebold


© Claire Bélisle


Un secret bien gardé: le magnolia de Siebold
Par Claire Bélisle

Encore rarement cultivé au Québec, le magnolia de Siebold (Magnolia sieboldii) est rustique en zone 5, et probablement aussi en zone 4.

Curieusement, la documentation ne lui attribue qu’une zone 7 ou, au mieux, une zone 6! À leur retour de l’est de l’Asie, les chasseurs de plantes ont vraisemblablement hésité à le planter plus au nord pendant des décennies pour arriver à de telles conclusions, puisqu’il en pousse un magnifique spécimen depuis de nombreuses années dans le secteur de l’Assomption! D’autres horticulteurs aventureux l’ont testé avec succès à Montréal et dans la grande région métropolitaine.

Le podophylle de l’Himalaya pour jardiniers patients


© Claire Bélisle


Le podophylle de l’Himalaya pour jardiniers patients
Par Claire Bélisle

Comme son nom l’indique, le podophylle de l’Himalaya tire ses origines des sols riches en humus que l’on trouve dans les forêts touffues au pied des montagnes du même nom.

C’est une plante vivace à rhizomes qui se développe lentement et elle ne risque pas d’envahir la plate-bande de sitôt. Toutefois, elle vaut la peine qu’on l’attende, car tout en elle séduit. L’opération charme du podophylle (Podophyllum hexandrum) commence dès le printemps alors qu’il s’étire hors du sol vers la mi-mai. Ses boutons floraux velus viennent les premiers.

L’élégante épinette de Serbie


© Claire Bélisle


L’élégante épinette de Serbie
Par Claire Bélisle

Pour les véritables amateurs de conifères, l’épinette de Serbie (Picea omorika) n’a pas d’égale.

Cet arbre élancé forme une pyramide étroite et symétrique. L’épinette de Serbie se retrouve à l'état sauvage dans les montagnes calcaires bordant la rivière Drina, à la frontière de la Bosnie et de la Serbie. Dans les sols riches et profonds de cette région, à l’abri des vents desséchants, elle devient un arbre majestueux au tronc droit et gracile.

L’envoûtante sarracénie pourpre


© Claire Bélisle



L’envoûtante sarracénie pourpre
Par Claire Bélisle

Le frère Marie-Victorin, dans la Flore Laurentienne, qualifie la sarracénie pourpre comme étant la plante la plus extraordinaire de notre flore!

Effectivement, la sarracénie (Sarracenia purpurea), à bien des égards, fascine. Son côté carnassier assure son exotisme, même si elle pullule dans les tourbières de l’extrême-nord de la province. Cet environnement ne lui est toutefois pas indispensable; ce qui importe est une humidité du sol élevée et du soleil.

Le noble et robuste pin cembro


© Claire Bélisle


Le noble et robuste pin cembro
Par Claire Bélisle

Hôte des Alpes et des Carpates, le pin cembro peut y être observé jusqu’à des élévations de 3000 m. À de telles altitudes, il se nanifie et devient buissonnant, mais il résiste toujours aux assauts répétés du vent et du froid.

Sous des cieux plus cléments, ce pin de la haute montagne (Pinus cembra) se développe en un arbre majestueux qui conserve des branches basses l’habillant de pied en cap toute sa longue vie. Sa silhouette régulière et son tronc très droit sont remarquables.

L’elsholzie de Staunton, belle d’automne


© Claire Bélisle


L’elsholzie de Staunton, belle d’automne
Par Claire Bélisle

Les jardiniers québécois ne sont pas familiers avec l’elsholzie de Staunton (Elsholtzia stauntonii). Cet arbuste forme un joli massif de branches érigées à évasées couvertes d’un agréable feuillage duveteux.

En digne membre de la famille des Lamiacées, les feuilles vert moyen au revers presque beige dégagent un fort parfum de menthe lorsqu’on les froisse. De plus, avec l’arrivée des premiers gels en automne, elles revêtent une belle teinte rouge. On attribue au feuillage de l’elsholzie de Staunton des vertus médicinales, notamment pour traiter la grippe, la nausée et l’œdème généralisé. Ses feuilles font aussi office d’herbes fines pour des plats cuisinés et les infusions.

Vigoureux et spectaculaire, le mûrier tortueux


© Claire Bélisle


Vigoureux et spectaculaire, le mûrier tortueux
Par Claire Bélisle

Malgré ses nombreux attraits, peu de jardiniers connaissent le mûrier austral tortueux. Il s’agit d’un petit arbre magnifique dont les branches zigzagantes adoptent des angles plus ou moins accusés qui produisent un effet tortueux très attrayant.

L’écorce lisse du mûrier tortueux (Morus australis Unryu) arbore une chaude teinte beige grisâtre clair et devient, en vieillissant, de plus en plus texturée et de couleur cuivre orangé. En hiver, le spectacle de la ramure dénudée se détachant sur la blancheur de la neige est des plus charmants.

L’exotique kalopanax


© Claire Bélisle


L’exotique kalopanax
Par Claire Bélisle

Doté de larges feuilles lobées très spectaculaires, le kalopanax (Kalopanax septemlobus) semble bien peu à sa place dans le paysage québécois.

Il y est d’ailleurs peu commun et les spécimens de bonne taille sont rares. Dommage, car à chaque saison, il nous donne une nouvelle raison d’apprécier sa grande valeur ornementale. En hiver, son tronc et sa ramure à l’écorce noirâtre profondément sinueuse se découpent dramatiquement sur le fond de neige blanche. On distingue alors très bien les courtes épines jaunâtres disséminées sur les branches au port ouvert qui forment une couronne ovale à arrondie.

L’imposant ptérocaryer de Chine


© Claire Bélisle


L’imposant ptérocaryer de Chine
Par Claire Bélisle

Le ptérocaryer de Chine (Pterocarya stenoptera) fait partie de la même famille que les noyers et les caryers, celle des Juglundacées.

Son nom vient du grec «ptéron» (aile) et «karion» (noix) en l’honneur de son étrange, mais très élégante fructification. C’est un arbre à croissance très rapide encore très peu connu au Québec malgré la présence de quelques beaux spécimens au Jardin botanique de Montréal. Les photos qui accompagnent ce texte représentent un de ces arbres issus de semis produits à partir de graines récoltées au Jardin en 1998. Après 10 ans seulement, il mesure près de 8 mètres de haut et 7 mètres de large. La base de son tronc atteint près de 30 cm de diamètre.

Le robuste noisetier de Byzance


© Claire Bélisle


Le robuste noisetier de Byzance
Par Claire Bélisle

Le noisetier de Byzance (Corylus colurna) est originaire du sud-est de l’Europe et de l’ouest de l’Asie. Il est cultivé en Europe depuis la fin du XVIe siècle, mais malgré de grandes qualités, il est toujours méconnu au Québec.

Les amateurs de jardins formels apprécient sa forme pyramidale et symétrique, de même que son tronc court. De plus, son feuillage simple et alterne très dense génère une ombre rafraîchissante en été. Chaque feuille bien verte et lustrée peut mesurer jusqu’à 15 cm de long et 10 cm de large, et sa surface plutôt lisse ne semble jamais être la proie des insectes, ni le souffre-douleur des maladies du feuillage.

L’élégant ail de Bulgarie


© Claire Bélisle


L’élégant ail de Bulgarie
Par Claire Bélisle

À chaque printemps, avant même que les fleurs apparaissent, l’ail de Bulgarie (Nectaroscordum siculum, syn.: Allium bulgaricum) séduit… si on a pris soin de planter ses bulbes à l’automne.

Son feuillage fraîchement sorti de terre n’est pas banal. En effet, la talle de longues et élégantes feuilles vrillées s’arquant souplement possède un je-ne-sais-quoi de très raffiné. Quand le feuillage a pris possession de sa part de territoire dans la plate-bande, les hautes hampes florales s’élèvent résolument vers le ciel. À l’image des fusées utilisées pour les feux 

d’artifice, elles explosent – lorsqu’elles atteignent leur hauteur maximale – en une gerbe de fleurs pendantes en forme de clochettes blanches marquées de rouge vin et de vert. À cette floraison racée suit une production d’enveloppes de graines qui se redressent au fur et à mesure que les fleurs se fanent. La plante garde son attrait pendant plusieurs semaines.

L’arbre aux cloches d’argent


© Claire Bélisle


L’arbre aux cloches d’argent
Par Claire Bélisle

Natif du sud-ouest des États-Unis, l’halésie de la Caroline (Halesia caroliana) s’adapte bien aux régions les plus chaudes du Québec et peut également s’épanouir en zone 4, dans un site protégé.

Au hasard d’une promenade au jardin en mai, on peut admirer la multitude de mignonnes clochettes blanc argenté qui pendent le long des branches. La floraison débute lorsque le feuillage commence à peine à se déployer et elle dure quelques semaines, cédant alors toute la place aux feuilles simplestroncs qui sont écailleux, la surface des branches est plutôt lisse...........